Mes lectures actuelles m'orientent vers des réflexions philosophiques sur notre époque des réseaux sociaux et de leur fausses nouvelles!!!
Je vous propose ci-dessous un extrait d'un livre de JEAN-PAUL JOUARY professeur agrégé et docteur en philosophique ou il dissèque la différence fondamentale entre LA FOI (le CROIRE) et la rationalité De la connaissance (le SAVOIR).
A vous de lire l'ouvrage complet pour bien comprendre les enjeux de l'éducation de notre jeunesse !!!!
PHILOSOPHIE DU SYSTEME EDUCATIF
(Extrait de « VIVRE ET PENSER DANS L’INCERTITUDE de Jean-Paul JOUARY)
En bonne logique, plus on est éduqué, plus on progresse dans l’étude des connaissances, et moins on est perméable aux superstitions et croyances naïves. Les sciences et la philosophie n’ont en effet avancé que contre les illusions et irrationalités diverses qui leur faisait obstacle, et contre les pouvoirs qui tiraient profit de la crédulité collective. Pourtant, tout montre que ce n’est pas le cas, et bien que les idées absurdes demeurent dominantes dans les sociétés les plus socialisées, y compris les plus diplômées.
Il est plus facile de constater que le fanatisme religieux, par exemple, prospère parmi les populations privées d’enseignement rationnel de masse, même si les ouvrages qui nourrissent l’intégrisme musulman sont le fait de personnes cultivées comme le Turc Adnan Oktar ou le Français Maurice Bucaille. Il est cependant contestable que les superstitions trouvent dans l’inculture leur terreau le plus favorable et que cela favorise les régimes autocratiques. Mais on ne peut en rester là, et la version Spinoziste nous invite à penser ce qui subsiste lorsque cette inculture régresse.
Ainsi, aux Etats Unis, 26% seulement des citoyens admettent l’évolution des espèces, il n’y a pratiquement pas de treizième étages dans les gratte-ciel, plus de numéro 13 dans les vols spatiaux habités, et l’on a vu récemment des groupes de prière dans les stations-service pour faire baisser le prix des carburants. Des responsables religieux ont même été en 2018 jusqu’à attribuer les récentes catastrophes climatiques à l’annonce par Dieu de la prochaine fin du monde, plutôt qu’au réchauffement climatique. On y admet de façon si générale l’existence de plusieurs « races » humaines que cela se retrouve dans les documents officiels d’épidémiologie, par exemple (alors qu’il n’en existe plus sur terre qu’une seule, nous les Homo sapiens sapiens, depuis au moins 35 000 ans et la disparition des Néandertaliens). Sans aller ……………. Etc……………….
Tout cela indique clairement que l’ignorance favorise les croyances superstitieuses, une certaine façon d’enseigner les connaissances n’y fait guère vraiment barrage. Et si elles alimentaient l’esprit de soumission aux pouvoirs monarchiques absolus du temps de SPINOZA, elles continuent de nourrir la passivité citoyenne aujourd’hui, tout en laissant la voie libre aux doctrines les plus dangereuses, et parfois les plus meurtrières répandues au nom des religions ou des « races »